- Petite Schoolgirl et la machine à faire le Vent -

"Petite Schoolgirl" n'a rien de petite, ses interminables longues jambes vous le diront. Elle n'a rien d'une écolière non plus : Femme, tout juste trentenaire, mère, elle a simplement préservé son âme d'enfant.

Des cheveux de bébé, un front lunaire, un sourire à l'éclat solaire ; entre les deux, des yeux noirs étincelant d'étoiles malicieuses. C'est ce regard qui me poussa à la dessiner sans même la connaître, juste à cause de cette sensation étrange en plongeant dedans, de lire dans le passé, le présent et l'avenir.

C'est comme une porte ouverte sur l'univers tout entier, un passage cosmique menant vers un espace temps où tous les soleils de la galaxie seraient réunis en un. Une alchimie explosive, une énergie pure et infinie, un trésor précieux à entretenir avec précaution, car tout ce qui est fort est fragile.

Voilà tout le paradoxe de Petite schoolgirl, comme si une divinité puissante, qui avait oublié qui elle était, s'était réfugiée dans l'image fragile et enfantine d'une poupée, d'une écolière, afin de réapprendre à se connaître, se réapproprier ses pouvoirs, sa véritable force, son charisme.


Sans doute est-ce l'âge idéal pour cela, la trentaine, là où les trois sommets de son triangle d'or érigent à ses extrémités, la Femme, l'Enfant et la Mère.

L'équilibre parfait, le paroxysme de ce rayonnement que je ressens, cette vibration féerique qui se dégage d'elle à chaque fois que mes yeux croisent les siens.



 

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