| Galerie Choiseul, Paris. De l'autre côté de la vitre j'aperçois un japonais habillé d'un kimono, armé d'un sabre à la ceinture... Il s'agit de Kenichi Ogawa 小川健一 Il y avait d'exposé, des croquis, des dessins en couleurs, des petits carnets, un book de ses travaux en tant que graphiste. La démarche de Kenichi ne m'est pas étrangère. Il dessine beaucoup les gens, n'importe où, tout le temps. Il le fait avec une liberté totale et cela se ressent dans ses traits. Il y a une légèreté, une justesse enfantine dans ses dessins, quelque chose à voir avec ce que les gens sont plutôt que ce à quoi ils ressemblent. C'est vivant, ça grouille, ça bouillonne de partout, comme une cour de récréation. |
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Il suffit de le regarder dans son kimono avec son sabre pour comprendre que cet homme de presque 39 ans est resté un grand enfant. En partant j'ai demandé combien de temps durait l'expo. 2 jours ... Kenichi n'est là que 2 jours ... L'interprète me demande si je sais comment se passe les congés payés au Japon. Je lui réponds que oui, un pays où c'est "mal vu" de prendre ses congés payés, en plus de ne pas en avoir beaucoup ... |
Là, j'ai fait demi-tour, je suis allé regarder les œuvres une dernière fois, j'ai acheté une carte postale, et un bouquin de croquis, en demandant si Kenichi pouvait me le dédicacer. J'étais heureux de cette rencontre, ce hasard, c'était une grosse claque pour moi. Comprendre qu'il ne faut pas avoir peur d'être libre, s'accorder la liberté, la promesse de ne jamais se tromper. |
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風
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